750 grammes
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Crazy Yellow
23 février 2010

Chardonnay sans soufre 2006 Michel Gahier: secouez-moi, secouez-moi!

Arbois Chardonnay 2006, cuvée sans soufre, Michel Gahier, Montigny les Arsures

A l'ouverture, ça se présente très mal: très gazeux, pas juste la petite pointe de C02 qui avive la bouche, mais un gaz très présent, trop présent, on ne sent que ça. Très inquiet (problème de refermentation en bouteille?), je verse mon verre en carafe, et y ajoute le reste de la bouteille. Et j'y applique énergiquement, voire violemment, ça passe ou ça casse, la méthode Orangina. Le dégazage est spectaculaire, beaucoup de mousse, il faut insister, mais ça passe. Le vin s'éclaircit et offre une jolie robe claire qui finit par devenir brillante, il semble sortir de sa gangue. 

DSCN8743Ca sent la pomme verte, mais pas la pomme vulgaire,  une pointe de noisette, un vin assez frais, net, tranchant, un petit air de famille avec la Fauquette au nez. En bouche, la première impression qui vient, c'est une acidité prononcée, mais derrière, le volume suit, la longueur aussi. Les amateurs de blancs secs et bien pourvus en acidité seront comblés, mais la bestiole risque d'être perçue un peu rude par ceux qui ne sont pas fans du genre. Un vin sans concession, dynamique, avec de l'esprit, du peps, tout jeune et fougueux, il finit long et frais sur l'acidité, très désaltérant et salivant, avec juste un soupçon d'amertume.

Une belle bouteille à mon goût, pas ragoûtante à l'ouverture, pas de refermentation en bouteille comme je le craignais, mais un excès de CO2,  secouez la, ça vaut le coup de passer le cap. La structure promet un bon potentiel de garde, avec en plus la protection du CO2, ça devrait s'ouvrir et se complexifier avec l'âge. Autant les savagnins sous voile de Michel Gahier sont souvent redoutablement bons dès leur plus jeune âge, autant ce chardonnay mérite d'être attendu. Pas très séducteur en l'état, un peu austère, droit dans ses bottes mais profond. Le lendemain, laissé à température ambiante, il se montre fin et bien équilibré, avec des arômes de poire. L'acidité est toujours présente, mais moins perceptible que la veille, en revanche la température trop élevée fait ressortir un côté alcooleux en finale.

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